One Risk

Afrique de l'Ouest et Centrale

Défi

Le programme One Risk adopte l’approche One Health pour prévenir et contrôler les risques sanitaires à l’interface entre les animaux de production, la faune sauvage et les humains. Parmi les exemples de risques en Afrique, citons la rage, le charbon, la brucellose, la résistance aux antimicrobiens (RAM), la cysticercose, le virus Ebola, la trypanosomiase, etc. Les mesures visant à gérer ces risques doivent être guidées par les données scientifiques disponibles et nécessitent une collaboration intersectorielle – aux niveaux national, régional et international.

Solution

One Risk est une initiative de renforcement des capacités dans les pays à revenu faible et intermédiaire (PRFI) visant à améliorer l’évaluation des risques sanitaires à l’interface entre les animaux de production, la faune sauvage et l’homme. L’analyse quantitative des données de surveillance disponibles et la modélisation des risques permettront guider la réponse à ces risques. La participation a ce programme est gratuite.

Financé par l’USDA-APHIS et soutenu par le OMSA, One Risk se concentre dans un premier temps sur l’Afrique de l’Ouest et Centrale :

  • améliorer la santé animale et les systèmes de surveillance, y compris les systèmes « One Health » ; et promouvoir un commerce sûr et équitable au niveau régional et international ;
  • renforcer la communication au sein des pays et des régions, entre eux et au niveau international ; et
  • favoriser la collaboration et la recherche au niveau régional.

Qu'est-ce que One Risk?

Le cadre de renforcement des capacités de One Risk vise à

  • Identifier et évaluer de manière collaborative les données existantes de surveillance des maladies chez les animaux de production et à l’interface avec la faune sauvage et l’homme.
  • Comprendre l’épidémiologie et les risques sanitaires liés aux animaux de production, à l’homme et à la faune sauvage.
  • Améliorer la surveillance des maladies et les capacités de réponse aux risques tout en favorisant le commerce régional et international d’animaux de production et de leurs produits.
  • Évaluer les capacités régionales en matière de surveillance, d’évaluation et de réponse aux maladies.
  • Le projet se déroulera en Afrique de l’Ouest et Centrale en 2024 et au début de 2025.
  • Il réunira des participants allant des équipes de management et impliquées dans la prise de décision stratégique, à du personnel technique, spécialisés dans la santé animale, la santé publique et les zoonoses.

Le projet vise à créer et à renforcer de manière durable des capacités durables en Afrique de l’Ouest et Centrale pour une gestion efficace des questions de santé animale et publique ainsi que et la sécurité du commerce des animaux et de leurs produits, par le biais de politiques fondées sur les preuves scientifiques et des efforts de collaboration.

  • Date limite de dépôt des candidatures :
    • les candidatures individuelles 22 mars 2024
    • candidatures d’equipes 29 mars 2024
  • Fin du processus de sélection : Mi-avril 2024
  • Réunions en ligne : mai 2024
  • Atelier présentiel (Dakar) : 10-14 juin 2024
  • Cours en ligne de trois semaines : 24 juin – 19 juillet 2024
  • Programme de mentorat : Juillet 2024 – T1 2025
  • Deuxième atelier en personne (Côte d’Ivoire) : 5 et 6 mars 2025

Afrique de l'Ouest :

Bénin, Burkina Faso, Cabo Verde, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo

Afrique centrale :

Cameroun, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, Chad, São Tomé et Principe

L’inscription au programme est désormais close

Projets de mentorat à risque unique

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L’anthrax est une maladie prioritaire identifiée par la plateforme One Health au Cameroun. Cette équipe développe un modèle de risque prédictif pour l’anthrax chez le bétail, incorporant des variables climatiques et pédologiques spécifiques à la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Les résultats permettront d’orienter les politiques d’intervention efficaces pour gérer les épidémies d’anthrax dans la région.

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L’anthrax est une maladie mortelle qui touche les humains et les animaux, ce qui en fait un enjeu One Health clé en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Cette équipe utilise l’analyse des risques pour prévoir les épidémies d’anthrax dans le bétail nigérian en se basant sur des facteurs clés de la maladie, comme les mouvements du bétail, et des facteurs environnementaux, tels que les précipitations et le type de sol. A travers à ce projet, l’équipe vise à permettre une allocation opportune des ressources pour la prévention et la surveillance, afin de réduire l’impact de l’anthrax sur la santé animale et humaine.

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Cette équipe cherche à estimer le risque d’exposition aux résidus antimicrobiens résultant de la consommation de viande de volaille et d’œufs parmi les habitants de Lubumbashi, en République Démocratique du Congo. Les résultats permettront de sensibiliser à ce problème One Health et de souligner la nécessité d’une meilleure application des recommandations et des réglementations relatives à l’utilisation des antibiotiques dans la production de volaille.

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L’influenza aviaire est une maladie infectieuse grave qui touche les oiseaux et les humains. Un outil important pour contrôler l’influenza aviaire est d’identifier les foyers dans les élevages de volailles et les marchés d’oiseaux vivants et de procéder à un abattage éthique des animaux potentiellement exposés. Cela nécessite à la fois des capacités de diagnostic et des ressources financières pour indemniser les éleveurs dont les troupeaux ont été abattus. Ce projet utilise une variété de données de surveillance et de données démographiques pour prédire le nombre futur d’animaux abattus et les coûts d’indemnisation en Côte d’Ivoire. Ces prévisions aideront le gouvernement ivoirien à prévoir des fonds suffisants pour indemniser les éleveurs promptement, ce qui améliorera la volonté de signaler les cas et réduira par la suite la propagation de la maladie parmi les populations aviaires et humaines.

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Cette équipe modélise la confiance dans le statut indemne de brucellose des ruminants du Cap-Vert, conformément à l’article 8.4.4. du Code terrestre de l’OMSA. L’analyse tient compte des données de surveillance du pays et des limites des tests de diagnostic. Les conclusions de l’équipe fourniront des informations précieuses pour les stratégies de surveillance et d’éradication de la brucellose dans le pays.

Cette équipe étudie le risque d’exposition à la cysticercose par la consommation de viande de porc au Bénin, où le porc est largement consommé. L’équipe cherche à sensibiliser à cette zoonose négligée et à fournir des recommandations pour soutenir la politique nationale en matière de prévention et de surveillance de la cysticercose, dans les populations animales et humaines.

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La peste des petits ruminants (PPR), communément appelée peste ovine et caprine, est une maladie virale très contagieuse (étroitement liée au virus de la rougeole) qui affecte principalement les petits ruminants tels que les moutons et les chèvres. La PPR est largement répandue en Afrique subsaharienne. Elle est considérée comme l’une des maladies virales les plus importantes affectant le petit bétail dans la région, les épidémies entraînant souvent de lourdes pertes économiques. Cette équipe utilise la modélisation des risques pour quantifier l’impact de la couverture vaccinale sur le risque d’apparition de la peste des petits ruminants (PPR) dans les provinces frontalières du Ghana. Leurs conclusions contribueront à l’évaluation de stratégies alternatives, y compris la vaccination, afin de réduire l’impact de l’importation d’animaux non vaccinés en provenance des pays voisins. Ces travaux soutiennent les progrès du Ghana vers l’éradication de la PPR.

La rage est une maladie virale mortelle qui touche à la fois les humains et les animaux et qui se transmet principalement par la morsure ou la griffure d’un animal infecté (le plus souvent un chien). Dans de nombreuses régions de la République démocratique du Congo (RDC), les chiens sont des animaux domestiques courants et la population canine n’est souvent pas vaccinée, ce qui entraîne des taux élevés de transmission de la rage. Cette équipe développe un modèle de risque pour estimer le nombre de morsures de chiens et de décès humains dus à la rage dans le district de Tshangu de la capitale, Kinshasa. Ces estimations seront comparées aux données de surveillance locales sur les morsures de chiens et la rage humaine, ce qui permettra d’éclairer et d’améliorer la surveillance et les politiques de contrôle de la rage dans le pays

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Cette équipe évalue le risque d’exposition à la rage chez les personnes qui manipulent des chiens au Ghana et au Nigeria. Leur modèle de risque prend notamment en compte la prévalence de la rage, le taux d’exposition aux morsures et l’utilisation de la prophylaxie pré- et post-exposition (PPE). Ce travail vise à promouvoir la sensibilisation, la formation et l’accès aux équipements de protection et à la PPE

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La trypanosomiase animale africaine (TAA) était l’une des principales contraintes sanitaires au développement de systèmes de production animale plus efficaces dans la région des Niayes au Sénégal. Après un effort d’éradication progressive, la région des Niayes du Sénégal a été déclarée indemne de trypanosomiase en 2018, mais le risque de réintroduction de la maladie dans la région reste inconnu. Cette équipe développe un modèle pour quantifier le risque de réintroduction de la trypanosomiase dans la région en combinant des données sur les mouvements du bétail, sur la prévalence de la trypanosomiase, et sur l’adéquation de l’environnement pour les mouches. Ce travail permettra de prioriser les mesures de surveillance afin que la région des Niayes puisse conserver son statut indemne de la maladie

Un risque Les participants se sont réunis lors de l'atelier inaugural de 4 jours qui s'est tenu à Dakar, en juin 2024.

Projet soutenu par

Ce projet est rendu possible grâce à une contribution de USDA-APHIS, en collaboration avec OMSA.

Objectifs de développement durable

Ce projet contribue à la réalisation de plusieurs objectifs de développement durable des Nations unies.

LES 17 OBJECTIFS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE (un.org)